CHINCHA ALTA

30 janvier 2017

Nous quittons Ayacucho pour nous rendre à Chincha Alta sur la côte pacifique, après avoir vérifié la météo, car cette région vient de subir de graves inondations.

Tout va bien, pour nous tout au moins, Chincha n'est pas concernée.

La route est encore tout simplement magnifique !

Étrange cette roche....

Cette ville de 65000 habitants est le berceau de la culture afro. Elle abrite une grande communauté d'Africains venus d'Afrique pour cultiver le coton péruvien.

Fleur du cotonnier

Elle a beaucoup souffert du tremblement de terre de 2007 dont on peut encore voir des séquelles. Malgré tout, c'est une ville très animée. Le 28 janvier, une petite communauté asiatique fête le nouvel an chinois dans la rue principale et provoque un embouteillage monstre de motos taxis.

Artisanat traditionnel : le travail du jonc (totora)

Visite de l'hacienda San José, rénovée après le tremblement de terre. Nous penetrons dans les catacombes où l'on chatiait les esclaves révoltés. C'est un enchevêtrement de galeries, certaines mènent jusqu'à la côte. Impressionnant ! Cette hacienda est passée des mains des Jésuites aux griffes des grands propriétaires . C'est maintenant un hôtel de luxe avec parc et piscine.

PARACAS à 1h au Sud de Chincha, est réputée pour sa proximité avec les îles Ballestas, qui abritent une faune marine diversifiée. Nous ne les visiterons pas, car beaucoup trop touristiques.

Beaucoup de monde sur la plage et impossible de marcher sur le sable, même avec les sandales, tant il brûle !

Ce matin, ballade à Tambo de Mora. Ça semble bon de respirer l'air de la mer.

Ici, on transforme le poisson en farine et en huile pour l'exportation dans les pays d'Asie.

Ce lundi après midi, Arthur, le p'tit gars de l'hôtel (27 ans), qui suit des cours de français à l'Alliance française de Lima, nous propose de nous emmener chez sa grand-mère, visiter son vignoble.

Nous partons dans un petit taxi ; sur la route, nous prenons son grand-père et sa tante (3 devant et 3 derrière - super covoiturage !).

En arrivant dans le vignoble, nous sommes accueillis par la grand-mère, et les grands-tantes d'Arthur. Nous goutons aux différentes variétés de raisins. Excellent !

Francisco, le grand-père (80 ans), nous emmène faire le tour du propriétaire. C'est le paradis !!! Ça n'est pas seulement un vignoble mais un immense jardin : pommes de terre de toutes sortes, fruits de la passion à profusion, lucumas, pêches, figues, avocats, canne à sucre, d'autres fruits dont j'ai oublié le nom...

Pomme de terre dont j'ai oublié le nom.. On peut en couper des frites dans celle-ci !

Ci-dessus, c'est la variété "yuca" ; les tiges montent haut et les tubercules sont très profonds. Je ne vais pas faire un cours sur les patates, mais au Pérou il y a autant de variétés que de jours dans l'année. On en mange matin, midi et soir. Voici les variétés que l'on trouve sur le marché.

Nous traversons ce domaine pendant une bonne heure au milieu de ces dunes et derrière : le Pacifique !!!!

La famille d'Arthur, propriétaire de ce lieu paradisiaque, a pour projet d'y construire un hôtel écologique. Francisco a planté 400 lucumas, il vendra sa production aux fabricants de glace.

Nous sommes ravis de cette après-midi nature au milieu de nulle part et pleine de bonnes surprises.

Demain, nous quitterons Chincha et rejoindrons l'aéroport de Lima à 4h de route. Nous avons fait le bon choix en faisant une pause à Chincha plutôt qu'à Lima avant notre retour.

Voilà donc la fin de notre périple en Amérique Latine. Nous avons été heureux de le partager avec vous et vous remercions pour tous les commentaires. Nous revenons avec des images plein la tête !

Je clôturerai ce blog une fois à la maison avec quelques photos que Jackie a prises.